La beauté ? Je la ressens physiquement !

La beauté ? Je la ressens physiquement !

Voici ce qu’une de mes clientes m’a confié lors d’une de nos séances de coaching. Et il se trouve que pendant la même semaine, deux autres clients m’ont expliqué comment la beauté les fait vibrer et en quoi cette notion, portée au rang de valeur, est très importante pour eux. Plus qu’importante, elle vient combler leur vie.

Ce n’était pas la première fois que je constatais un sens du beau exacerbé chez mes clients à haut potentiel (HP) en revanche, c’était nouveau pour moi de l’entendre décrit de cette façon.

Ressentir physiquement la beauté des choses, c’est fort !

Ce sont l’hyperesthésie et l’hyperacuité.

C’est l’hyperesthésie, cette capacité à ressentir les stimuli de façon corporelle, qui est poussée à l’extrême chez les personnes à haut potentiel.

Et c’est aussi l’hyperacuité, cette hypersensibilité émotionnelle et sensorielle, qui agit comme une sorte de radar.

Les hauts potentiels qui sont équipés de ces deux particularités ressentent tout plus fort : les sons, les odeurs, la luminosité…

Ces incroyables dons, invisibles pour ceux qui les entourent, peuvent en faire des artistes de génie ou juste pousser la créativité à un niveau insolent pour celles et ceux qui n’évoluent pas dans le monde des arts.

La beauté, très subjective, peut se manifester sous différentes formes : un paysage, une musique, un tableau, un met, un vin, un parfum, un livre, un geste… La beauté est aussi un exutoire et permet de mettre en pause le cerveau hyperactif des personnes HP parce qu’elle est rassurante. Elle met le corps et l’esprit au repos.

La beauté conduit à une émotion intense.

Elle peut devenir une quête pour qui cherche à vibrer par l’intensité qu’elle lui procure.

Bien sûr, la beauté n’est pas l’apanage des HPI, tout le monde en a sa propre perception.

Ce qui diffère, c’est son intensité ressentie, que ce soit au niveau du cœur, du ventre ou du cerveau. La beauté conduit à une émotion.

Pendant un RDV, un client a fait le lien entre beauté et excellence. Il y voit une forme d’équilibre. Il y trouve aussi de la motivation.

Un autre rassemble beauté et esthétisme, sources de stimulation et de créativité.

Tout se passe dans le cerveau.

Si on y regarde de plus près, tout se passe dans le cerveau.

Une équipe pluridisciplinaire de l’Université de New York (le neuroscientifique Edward A. Vessel, la professeure en lettres G. Gabrielle Starr et la spécialiste de la perception Nava Rubin) ont fait une expérience et découvert en 2010, que la beauté vient activer le « réseau mode par défaut » du cerveau. Or ce réseau n’est normalement activé qu’en des moments de repos éveillé, en l’absence de tâche ou de stimuli extérieur. Et pourtant il y a bien un stimulus !

En fait, la beauté « donne un accès au substrat neural impliqué dans la perception de soi »*. Seule la beauté y parvient !

La beauté « interagit donc avec les processus neuraux liés au soi, les affecte et peut-être même s’incorpore en eux. »

Voilà pourquoi la beauté nous touche et nous ravit.

Au regard de cette incroyable découverte, et quand on connaît l’hyperactivité cérébrale des HP, on comprend toute la force et tout le bien-être que la beauté peut procurer.

Elle conduit au repos et à la délectation. La beauté motive et met en joie.

*Article paru des dans la revue Frontier of neuroscience en 2013.

https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC3874727/

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